John Kennedy et le Q.I.
Les derniers jours ont été relativement animés. Je me dois maintenant, après quelques semaines, de vous offrir la chronique culinaire équatorienne. Tout d’abord, le riz est un incontournable. 2 fois par jour, minimum. Idéalement avec du Tabasco car la sauce soya semble inconnue ici. Mis a part la viande également omniprésente et la non-limpidité des fluides, le reste est pas mal comparable au Québec. L’absence de touristes japonais contraste fortement avec l’omniprésence des restaurants chinois. Preuve de leur adaptation a toutes les sociétés, ils opèrent comme les restaurants locaux, soit avec un garde armé a l’entrée. Dans ma petite ville de Sangolqui il est possible de manger un falafel tout en fumant une chicha aromatisée aux pistaches ou au Coca-Cola. Coca-Cola qui vient en format de 3 litres (bienvenus les dégats...) Par ailleurs, le lait est a déconseiller, la pasteurisation semblant un luxe occidental. Il y a plus de PFK que de McDo et, a ma connaissance, aucune autre grande chaine. Les spécialités locales, comme la banane frite, cotoient les chips au vinaigre Lays et autres importations comme le brie. Le clou de la gastronomie est cependant le Q.I. Ok, ca s’écrit cuy et se traduirait comme porc. En fait, le cuy est au porc ce que le blé d’Inde est au blé. Eh oui, vous avez saisi, j’ai expérimenté la spécialité locale, le cochon d’Inde¡¡¡ La viande est rare sur un cochon d’Inde mais le gout est pas si pire pour un gros écureuil. Je ne serai jamais plus capable de m’imaginer donner un nom a un cochon d’Inde. Et dire que je vais dans l’Amazonie dans 1 mois, la je risque de manger des animaux intéressant.
Sinon, ici il y a des feux de foret un peu partout. (En passant, comme c’était le Portugal Beaudet ?) Est-ce que je vous ai déja parlé de la pluie ? Non, car il n’a jamais plu depuis mon arrivée. Haha.
Pour conclure, le divertissement local est le karaoke. Je me suis laissé tenter et ai chanté la Bohemia de Aznavour (en espagnol, svp !) Et hier, impressionnés par mon interprétation déroutante de Ne me quittes pas de Brel, j’ai été abordé par 2 militaires qui m’ont jasé ca. Imaginez le gars (21 ans dans l’armée, héros de guerre contre le Pérou, 1er sergent, autour de 40 ans). Il s’appelle John Kennnedy. Ca s’est son prénom. Son nom c’est Gutierrez. Cousin de l’ancien président. Incroyable non. On a surtout jasé de la situation en Colombie. Il m’a avoué qu’il respectait les FARC (la principale guérilla, maoiste) et que s’il y avait un groupe du genre en Equateur, il le joindrait. Comme quoi les militaires ici ont une vision particuliere de la géopolitique.
Sur ce, bon mercredi et a la prochaine.
Philippe
P.S. Ne vous laissez jamais tenté par les téléromans latinos, Virginie mérite un Oscar comparé a ca.
P.P.S. Comme le dit Philome, mon blog semble populaire aupres des femmes noires d’Atlanta, que voulez-vous, Internet est pas parfait.
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